• Vendredi j'ai décidé de... Marcher. Par automatisme, je me suis dirigé vers les suji (les galeries couvertes), en me disant "si je ne trouve pas de conbini, je laisse tomber et j'abandonne et je craque pour un Lotteria ou un mcdo." (Oui, j'en étais à ce point-là.)

    Par chance, au bout d'un bon moment, j'ai fini par arriver jusqu'à un Family Mart, où j'ai pris un repas chaud et une bouteille d'eau, avant de retourner vers mon but (que j'avais déjà croisé plusieurs fois) : le Starbucks.

    Pourquoi le Starbucks ?

    Pour pouvoir m'y poser avec mon ordinateur et vérifier mes comptes. Avec le souci de retrait d'argent de la veille, j'étais bien trop inquiet de savoir où avait pu finir l'argent que j'aurais du pouvoir retirer...

    Je commande donc mon Maccha latte au lait de soja ("Ouhlala, quelle délicatesse !" Non, je ne digère simplement pas le lait animal), et m'installe. Et là.

    Je. Galère.

    Il faut un compte pour pouvoir se connecter, mais il n'y a rien pour en créer. Je me tourne vers les autres options proposées : les réseaux sociaux.

    J'en teste un, l'accès m'est refusé sous un prétexte vaseux. (Que je ne comprends pas et ne peux traduire puisque je ne suis pas connecté). J'en teste un autre... Bingo !

    Direction le site de ma banque.

    Je regarde mes comptes, et.

    Tout.

    Va.

    Bien.

    Alors pourquoi ne puis-je pas retirer ?

    J'en profite pour discuter avec mon amie, qui effectue la même opération depuis le lieu de son stage (elle est en pause déjeuner). Pour elle aussi, tout va bien, et d'ailleurs, nous sommes censés pouvoir retirer plus par jour que ce que nous avions retiré en une semaine. Alors pourquoi les machines nous refusaient-elles toutes ?

    La réponse, on ne l'aura jamais, même aujourd'hui je ne sais pas pourquoi je ne peux pas retirer plus de 50 000yen (372€ la semaine précédente, 369 celle-là)/semaine malgré ce que me dit mon forfait.

    Tant pis.

    Je termine ma boisson, et me rends au book-off le plus proche. Je n'achète rien, il me semble. De toute façon je préfère éviter de trop dépenser.

    A la place, je me rend à la boutique Pure Sound. Je refais un tour, vois quelques trucs intéressants mais ne prends toujours rien. Après quoi, je décide de chercher une autre boutique dont on m'a parlé et qui serait "juste en face" : le Zeal Link.

    Je prends un peu d'audace et d'espoir, et me dirige vers le sous-sol du bâtiment d'en face. Rien. Sinon un plan. Relativement clair (comme tous les plans dans ce pays), mais qui indique où se trouve la boutique que je cherche - c'est tout ce qu'il me faut. Je m'y rends, et... Vois un énorme paravent gris. Une partie de la salle est cachée, et des gens parlent dans un micro. Je suis tombé en plein instore event. C'est une pratique courante, où un groupe vient échanger avec ses fans pour faire la promotion de son nouveau CD.

    Je ne connais pas le nom du groupe, mais reste un moment pour écouter ce qui se dit. Je fouille parmi les CDs, vois les albums de mes groupes préférés, au prix du neuf. Trop cher à mon goût. J'en profite pour jeter un oeil de l'autre côté du paravent, et découvrir le nom du groupe (et un monsieur aux cheveux d'un violent superbe). Fort de cette découvert, je sors du magasin et fais le tour de la galerie. Au passage, je remarque qu'un tableau liste les instore du mois.

    J'ai loupé plusieurs de mes groupes préférés, la plupart étant passés avant mon arrivée au Japon. Tant pis.

    Je me tourne vers les magasins autour. Les vêtements son magnifique, mais un seul coûte 10 000yen (72,52€). Il est hors de question que j'achète quoique ce soit, mais je fais tout de même le tour. En sortant, je pense aller me perdre dans le quartier, mais change d'avis et retourne me promener dans Shinsaibashi, où je trouve un ou deux jeux que je cherchais. 

    Après cette petite aventure, je rentre à la guest house, complètement épuisé par la chaleur. Arrivé, je remarque un message de mon amie :

    "Bon, je rentre et on va chercher ma PS3 ?"

    Je comprends alors qu'elle a pu retirer de l'argent. Tant mieux, ça veut dire que le souci est réglé... J'essairais plus tard, moi aussi !

    Nous repartons donc vers le book-off qui nous intéresse, pour aller chercher la fameuse console. Au passage, nous craquons et nous rendons au Lotteria, un fast-food du coin. Il faut que je goûte le fameux Teriyaki burger, si célèbre dans l'archipel.

    Ce n'est pas mauvais du tout, bien qu'un peu petit, mais mon plus gros regret aura été d'avoir fait la bêtise de prendre un Ice Tea avec.

    J'en ai déjà parlé, mais l'Ice Tea, au Japon, même celui de la célèbre marque L., est très peu, voire pas du tout sucré. En l'occurrence, c'était "pas du tout". Et moi, m'attendant bêtement à l'Ice Tea du fast-food où je travaille, j'ai failli le recracher. Sur le coup, c'était inattendu, bien que logique dans ce pays. Je le finirais tout de même, mais j'aurais préféré quelque chose de sucré...

    Nous décidons ensuite de nous rendre au karaoke, afin d'évacuer la frustration de la veile. Mais arrivé dans la salle privée... La TV ne fonctionne pas. Je me dépêche d'aller chercher quelqu'un, et la personne nous arrange rapidement le problème. Mais cette fois, même en connaissant le système, nous galérons avec la machine. Mais nous finissons par évacuer la frustration, et chantons pendant toute l'heure, pour finir avec la fameuse Pegasus Fantasy.

    Après ça, nous rentrons faire une lessive sur la terrasse, avant d'aller nous coucher.

     

     


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  • Le jour suivant, j'ai décidé de prendre un pari risqué : aller me promener dans Umeda.

    Ce qu'il faut savoir d'Umeda, c'est que c'est une immense, gigantesque station de métro-centre commercial. Il y a beaucoup de petits couloirs, certains trucs sont extrêmement mal indiqués, et il est facile de s'y perdre. Si originellement, je n'étais pas censé m'y promener seul (après la frustration de l'aventure de vendredi, ça nous paraissait une mauvaise idée), j'ai décidé de prendre le pari de m'y retrouver. Mon amie finissant tard ce soir-là, j'avais jusqu'à 20h pour me perdre.

    Alors c'est ce que je suis allé faire : me perdre. Je me suis promené dans Umeda pendant deux heures, ai fait un tour dans un magasin où il n'y avait aucun prix d'indiqué, même pas sur les produits (J'AURAIS PU ACHETER DES LUNETTES DE SOLEIL). J'ai trouvé de jolies fontaines, de grands magasins (pour riches) avec des pâtisseries européennes, un délice pour les yeux, le ventre aussi, probablement, mais clairement pas pour e porte-monnaie.

    Umeda

    Umeda fontaine 2

    C'est joli hein.

    Après cette balade de l'extraordinaire, mon corps me signale qu'il vient de se rendre compte qu'on a changé de pays, de fuseau horaire et de régime alimentaire, et que ça ne lui plaît pas du tout. Je pars donc à la recherche de la station de métro et de la bonne ligne, et y parviens sans me perdre. Après quoi je rentre à la guest house.

    Là se trouve l'une de mes "colocataires", T., avec qui je discute un long moment.On parle de tout et rien, de mon début d'après-midi à Umeda, de l'intérêt des français, puis des étrangers en général quant au japonais et leur niveau de langue,

    En tailleur sur ma chaise, je fais un faux mouvement et... Craque mon pantalon à la cuisse. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive avec ce genre de pantalon, mais j'aurais préféré que ça n'arrive pas au Japon... T., aussi serviable que tout un japonais part à la recherche de son nécessaire à couture, et coup de pot, il y a du fil noir. Je répare donc mon pantalon, tout en continuant à discuter avec elle, et termine le tout. Elle est impressionnée de mon travail, mais en essayant mon pantalon...

    Ben c'était mal fait. Le trou est toujours là, mais maintenant il y a une ligne de tissu cousu en plein milieu. Tant pis, j'aurais essayé.

    J'enfile un short à la place, et part à la recherche d'un pantalon. Sauf qu'en chemin, je décide d'aller à Denden Town, pour acheter une seconde manette pour ma ps2. Je marche jusqu'au Uniqlo, mais les seuls pantalon qui me conviennent sont trop petits pour moi, et je décide de ne pas tenter le diable. Tant pis, je finirais mon séjour en short.

    Au soir, je passe acheter à manger au 7/11 où nous allons presque tous les jours, puis décide de squatter la salle commune avec ma PS2 pour tester ma multitude de nouveaux jeux. Mon amie me rejoint après son travail, et nous passons la soirée là, à jouer.

     


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  • Mardi, je suis allé me perdre à... Amemura. Je cherchais une boutique en particulier, spécialisée dans un style bien précis. Le Japon c'est petit, alors les boutiques, comme les entreprises, ça s'accumule en hauteur, vous avez une liste de tout ce que vous pouvez trouver dans un immeuble, et à vous de choisir une fois dans l'ascenseur. Mais des fois, l'entrée des immeubles est si minuscule qu'elle est difficile à voir !

    J'ai fini par trouver ma boutique, mais n'y ai fait que du repérage. Pourtant il aurait suffi que je me laisse aller pour dépenser toute ma fortune en CDs et en goodies ! Un peu de tout de mes groupes préférés... Un peu cher, mais pas inabordable.

    Cependant, j'ai préféré me lâcher... Le même jour, mais au book-off. Depuis mon départ j'avais en tête une chose - je l'ai depuis bien six ans en tête : m'acheter une ps2 locale pour pouvoir profiter des jeux disponible uniquement au Japon. J'avais déjà fait un peu de repérage la veille, mais cette fois j'étais décidé : j'allais m'acheter une ps2 !

    Pris d'un courage que je n'avais pas trouvé la veille (il était parti se coucher, avec ma forme), je demande au vendeur s'il y a bien tous les câbles avec les consoles en vitrine (lorsque des amis m'avaient ramené une Super Famicom il y a trois ans, elle était sans câble TV & sans transformateur, donc je préférais poser la question), et me rend au passage compte qu'en fait, je sais lire les kanji des trucs qui manquent, et qui sont "boîte" et "manuel d'explication". Sachant que ma PS2 française n'a ni boîte, ni manuel d'explication et qu'elle m'est fidèle depuis dix ans, je me sens d'abord un peu stupide de ne pas avoir reconnu les kanji la veille, et pas plus gêné que ça par ce qui manque. En fait, ce sera probablement mieux pour rentrer dans la valise.

    Je décide donc de l'acheter, puis vais chercher une carte mémoire, et "quelques" jeux. Je craque sur quatre jeux de la série Tales of à 250Y chacun, ainsi que la version Director's Cut de mon premier jeu PS2 : StarOcean Till the End of Time.

    Je glandouile un peu, mais c'est lourd, alors je passe poser tout ça dans mon casier. Avant de repartir acheter les deux jeux Tales of qui me manquent, et trouver au passage Shadow Hearts II, que je cherche depuis mon lycée et ne trouve que très rarement et à des prix exorbitants. Ici, il y en a plusieurs exemplaires, à même pas 1200Y, certains même en réduction parce qu'il y a une micro-rayure sur un des CDs, qui n'affectera pas le jeu (ce sont des choses qui arrivent très souvent).

    Après quoi, satisfait, je rentre me reposer un peu en attendant mon amie, qui est au travail. Comme tous les soirs, nous nous rejoignons pour ressortir. Au début, nous pensons à aller au karaoke, mais ne connaissons pas les prix et décidons de squatter les arcades. On se fait plaisir, et on joue à Project Diva, chacun notre tour. Et puis, nous montons, et découvrons des machines à purikura, en se disant qu'on devrait en faire. Mais à côté, il y a des slots !

    Et pas n'importe lesquels : des slots Tales of !

    En bons fans, nous nous précipitons dessus, récupérons chacun un badge, et... Repartons, satisfaits.

    Comme d'habitude, nous passons la soirée sur la terrasse, à discuter dans le plus ou moins noir.

     


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  • Samedi, épuisé par le jetlag et ma journée de la veille, je me suis levé vers 11h, et là j'ai été frappé d'une réalisation monstrueuse.

    Je n'avais pas acheté de thé.

    Je n'étais même pas sûr de pouvoir boire du thé.

    Après avoir jeté un coup d'oeil à la cuisine, j'ai pu constater qu'il y avait des verres et des mugs.

    Mais je n'avais pas de thé.

    Donc, j'ai filé prendre ma douche, et ai foncé au conbini le plus proche. Après une petite recherche, je... n'ai pas trouvé de sachet de thé, mais des dosettes, un peu comme le café, à verser directement dans le mug. Elles sont à la pêche, j'ai haussé les épaules et ai fait avec. Au passage, j'ai aussi pris un onigiri et un biscuit pour l'après-midi.

    Et je suis rentré. J'ai mangé mon onigiri en écrivant l'article concernant mon arrivée sur place, ai bu mon thé, et ai filé vers la ville. Je voulais me perdre dans Namba pour apprendre à m'y retrouver, et puis finalement, au premier grand carrefour, j'ai décidé de tourner à gauche.

    C'est la rue principale de la zone de Denden Town, "la ville électrique". En vrai, c'est plein de boutique pour otaku et accros aux jeu vidéo. Je me suis arrêté à presque chacune des boutiques ; parmi celles-ci, je trouve dans les rayons d'une boutique de jeux d'occas...

    Le fameux Persona 2.

    Tout joyeux, je le prends et fait un peu de repérage dans la boutique. Côté super Famicom, je vois les prix aller de 50 yen (37cts) pour le cinquième Dragon Quest, à 1200 yen (8.88€) pour Secret of Mana et A Link to the Past, des jeux que j'ai déjà (fort heureusement).

    Je me contenterais de mon jeu PSP, et me rend à la caisse.

    Et là, la vendeuse me fait remarquer que l'UMD (le cd/cartouche) a une toute petite fêlure, un rien qui n'influe même pas sur le jeu. Et que du coup, il y a 10% de réduction.

    Cool !

    Je poursuis ma route tout droit, et même en faisant le tour de quelques boutiques, je finis à Shinsekai. Les rues piétonnes sont presque désertes, mais je finis par arriver dans une zone où il y a un peu d'activité...

    Shinsekai

    C'était genre tout vide, un samedi, quoi.

    Perplexe et curieux, je m'approche : tout un groupe de personnes faisait de la gym !

    Guidés par deux jeunes femmes, des personnes de tout âge, toute taille, toute classe sociale faisaient des mouvements d'aérobic.

    What

    J'ai pas trop compris l'idée mais okay

    Au passage, je me rends compte que je ne suis pas loin de la tour du Tsutenkaku, et décide de garder le chemin en tête pour le refaire un de ces jours avec mon amie. Je continue un peu ma route, de galeries couvertes en galeries couvertes, et finis à Dobutsuen-mae. J'aperçois le zoo, et me dis qu'il serait peut-être temps que je fasse demi-tour.

    Je m'exécute, et une dame m'arrête en chemin pour me dire que mes cheveux (ROUGES) sont jolis ! Je repars avec le sourire, direction Namba.

    En chemin, je croise des musiciens, une femme joue du koto, et un homme de la flûte. Je reste un moment et ne le regrette pas.

    Je passe au supermarché acheter une grosse bouteille d'eau et une boîte de pocky, mais ne trouve rien à manger. Je rentre chez moi et hésite entre ressortir et me reposer avant le retour de mon amie, mais opte pour la seconde idée.

    Lorsqu'elle vient frapper à la porte de ma chambre, j'ai la tête dans le pâté et ne suis pas prêt, mais me prépare en quatrième vitesse pour pouvoir l'accompagner. Elle m'annonce alors qu'un de nos amis français vient de Kobe pour venir nous voir. L'annonce change nos plans, mais peu importe.

    Nous nous dirigeons alors vers Namba, cherchons dans la station d'où il peut bien arriver, mais les trains n'indiquent pas "Kobe". Alors en demandant notre chemin... On nous dit qu'il faut changer de station de métro et prendre telle ligne de train.

    Sauf que notre ami arrivait bien à Namba. Nous avons trouvé la ligne un peu plus loin, elle dépendait simplement d'une compagnie différente, et avons récupéré notre ami. Après l'avoir traîné au Kotobukiya, une boutique de marchandises autour des jeux vidéo où j'ai acheté un mug Tales of the Abyss (à la fois parce qu'il me fallait un mug et parce que Tales of the Abyss), nous avons réfléchi à ce que nous voulions manger, et où. Notre ami connaissant un peu les lieux pour y être venu avec des collègues, il nous propose d'aller à Shinsabashi, manger des okonomiyaki (des sortes d'omelettes avec de la viande, spécialité d'Osaka). Nous acceptons avec joie, et rejoignons donc le célèbre quartier.

    Shinsaibashi - Glico

    Vous avez probablement au moins déjà vu ce bonhomme qui courre, mascotte de la marque Glico

    Réflexion faite, nous pourrions tout aussi bien aller manger des takoyaki ! Mais... Notre coeur balance vers les okonomiyaki, et nous nous retrouvons donc dans un restaurant. On nous y fait patienter, il y en aura pour quinze, vingt minutes tout au plus.

    Il y en a eu pour cinq minutes.

    Seulement voilà, notre ami, qui avait très faim, est parti s'acheter des takoyaki au stand en face, et le temps qu'il revienne, cela fait déjà dix minutes que nous, nous sommes attablés. Quand il nous rejoint, il est surpris, mais nous commandons rapidement, et trinquons.

    Le repas en valait largement la chandelle et pour pas bien cher, le tout dans un lieu très fréquenté mais pas assourdissant pour autant.

    Un peu plus tard, nous décidons de quitter le restaurant pour nous rendre au Starbucks le plus proche goûter les spécialités locales, mais le plus spécial dans l'histoire aura été la salle. J'en ai vu, des Starbucks, mais jamais avec des livres, BDs et manga à disposition, sur deux étages !

    Starbucks

    Ma boisson était un truc à la fraise. C'était bon.

    Nous y sommes restés jusqu'à minuit (ils fermaient à 2h du matin), avant de raccompagner notre ami à la gare pour qu'il attrape son dernier train. Il aura réussi à l'avoir, mais nous avons appris ce matin... Que le train ne s'était pas arrêté à Kobe, et qu'il avait du rentrer au matin. Je suis désolé. Vraiment.

     


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  • (Le titre de cet article est un mauvais jeu de mot)

    Je crois que je me suis arrêté à mon arrivée à la Lemon House... Après avoir posé mes affaires et pris une bonne grosse douche (parce qu'on se sent bien crade après un tel voyage), j'ai jeté un oeil à mon ordinateur pour donner des nouvelles, puis suis sorti, direction le sofmap. Le but : acheter un appareil photo. J'en ai trouvé un bleu à pas trop cher, puis suis repassé me changer.

    Parce qu'à Osaka, il fait CHAUD.

    Il est actuellement une heure du matin et il fait dans les 20, 25°C.

    J'ai enfilé un t-shirt, mis la batterie de mon appareil à charger, et ai filé au Uniqlo, acheter des t-shirts. Je suis ressorti avec deux modèles bien clairs, et suis allé me promener un peu, et me perdre dans Namba. Puis, j'ai voulu rentrer pour dormir un peu. Et sur le chemin...

    BOUM.

    Je me suis retrouvé à terre, la main éraflée et les genoux douloureux. Il s'avère que je me suis pris les pieds dans une lanière qui se trouvait au sol. Un petit monsieur est venu à mon secours pour s'assurer que j'allais bien, et après constat, j'ai repris ma route, en m'arrêtant en chemin au combini le plus proche pour acheter des pansements et du désinfectant. Le vendeur était très gentil, et m'a bien expliqué, dans un japonais simple, que j'avais bien choisi ce que je cherchais.

    Pour mes parents qui ne connaissent probablement pas le concept, un combini (ou conbini) est une sorte de supérette ouverte 24h/24 qui permet d'acheter le minimum vital : du thé, à boire, à manger, des produits d'hygiène basique. C'est très pratique.

    Ceci fait, je suis rentré, me suis soigné, et j'en ai eu un gros coup de fatigue. En me mettant en pyjama pour aller dormir un peu avant l'atelier de mon amie, auquel je me suis proposé pour participer, je me suis rendu compte que mon genou gauche avait changé de couleur. Le bleu dû à ma chute était juste énorme... Et j'en avais un autre, plus petit, sur le genou droit. Bon, tant pis. De toute façon, tout ce que j'avais en tête, c'était dormir.

    Après ma sieste, vers 17h, je me lève et me prépare, en avance, afin de l'être à l'atelier de mon amie.

    Et là, le contrecoup de toute ma chance m'est tombé dessus.

    Je pars vers la station de métro la plus proche : Namba. Mais ne me souvenant pas tout à fait du chemin sur la fin, je ne retrouve plus la station, mais sa gallerie de boutique (l'une se trouvant dans l'autre). Bon, on va passer par là. Et là, c'est la catastrophe : je suis incapable de retrouver mon chemin ! Je suis les panneaux, mais aucun n'indique la ligne que je cherche. Et pour cause : les panneaux la signalant n'apparaissent qu'une fois qu'on a suivi les panneaux en signalant d'autres (que j'ai très mal interprété, je n'avais pas bien compris le système entre les métros et les trains).

    Heureusement, les gens d'Osaka sont serviables. Trop serviables.

    Au bout d'un moment, je décide de demander mon chemin, mais l'homme auquel je demande est bien incapable de m'aider... Il cherche quand-même puis me dit qu'il est désolé, et que lui vient d'Okinawa, et vous, d'où venez-vous ?

    "Je suis Français," je répond, mais il comprend mal avec le bruit ambiant et me croit Allemand. Ensemble, nous demandons où se trouve le bureau d'information, et là, la jeune femme me donne un plan et des indications. Que je suis. Mais qui ne ressemblent pas DU TOUT à ce devant quoi je me retrouve.

    Bon. Je demande une dernière fois mon chemin à quelqu'un de la compagnie de métro, mais elle me donne les mêmes indications. Je me perds encore dans des galeries marchandes.

    Et là j'en ai marre. J'y vais à l'arrache.

    Je ressors de ce dédale, et décide de tout reprendre à zéro. Je marche, je marche. Et là je vois.

    "Entrée/sortie 5 : Sennichimae"

    La ligne que je cherchais.

    Soulagé, je descends, bippe ma carte de métro, et direction Nipponbashi, puis Minami-Morimachi.

    Et là... Malgré les indications données par mon amie, j'oublie de tourner, et j'oublie qu'il est écrit "tourne à droite à tel endroit". Je trouve un drapeau français, comme indiqué, et tente de monter au huitième étage de l'immeuble.

    C'est pas là.

    Mais lorsque je redescends, une femme est déjà dans l'ascenseur. Ne sachant plus le nom de l'institut où travaille mon amie, je lui demande si elle sait si c'est cet immeuble ou celui d'à côté. Elle ne sait pas, mais m'aide à chercher. Entre temps, j'envoie un message à mon amie, et me rends compte de mon erreur. J'essaie de le dire à la dame, mais elle est trop serviable et décide d'appeler quelqu'un pour nous aider à chercher, via internet. La personne trouve quelque chose, mais pas du tout dans la direction où nous allons. Alors nous nous y rendons, nous trompons d'immeuble plusieurs fois.

    Elle rappelle, pour trouver autre chose. Ce n'est pas ça, mais nous croisons des femmes qui travaillent dans l'immeuble et leur demandons si elles savent quelque chose. L'une d'entre elle nous conduit à un autre immeuble, et nous laisse à l'entrée. Nous testons. Il y a bien un organisme donnant des cours de français, mais c'est fermé le vendredi, et il n'y a personne. J'ai envie de pleurer de frustration.

    Et puis, je dis à mon accompagnatrice que je souhaite tester à nouveau la direction que mon amie m'a indiqué. Nous marchons un petit moment, et... Trouvons l'institut.

    Elle décide de m'accompagner quand-même jusqu'à l'étage qu'on m'a indiqué, et reste jusqu'à ce que mon amie m'ouvre la porte. Je la remercie de tout cœur. J'ai une heure de retard à l'atelier. Malgré tout, je peux participer à la dernière activité : en faisant un jeu du Cadavre Exquis (on écrit un morceau de phrase, puis on le cache, et la personne suivante doit écrire un morceau de phrase, puis on le cache, etc. On peut faire des histoires entières avec ça.), les apprenants ont écrit deux phrases. Il faut en choisir une et faire un texte dessus.

    Ce que je ne sais pas, c'est que les feuilles que je vois remplies sont en fait remplies des notes des autres activités, et je me dis que je dois écrire vite et bien.

    Je choisis la première phrase, écrit toute une petite histoire. Après quoi il faut la lire. Ce sont les apprenants qui commencent. Ils ont écrit de jolies, mais courtes histoires, ils ont de l'imagination et leurs textes sont poétiques.

    Puis vient mon tour. Mon amie prévient que mon texte est très long, et effectivement, comparé aux leurs, il est très long, et les mots sont un peu compliqués, puisque mon crayon a glissé des mots compliqués que je n'utilise pas d'ordinaire, tels que "chamarré", dans l'histoire.

    L'atelier se termine là, et je raconte toute mon aventure à mon amie ; et pour se détendre, nous décidons d'arrêter notre chemin en métro à Nipponbashi. Direction le Book-off, un immense magasin de CDs, livres, jeux, consoles, mangas, DVDs d'occasion.

    Nous commençons par le rayon CD et DVD musicaux, où je ne trouve pas vraiment mon bonheur, je me dis que je dois comparer avec l'autre book-off avant de me décider. Puis les livres, les manga,... Les jeux vidéo. Les jeux PSP m'appelle, mais quelques secondes plus tard, de l'autre côté du rayon, je me retrouve sans trop comprendre comment avec Tales of Xillia 2, un jeu que je recherchais, dans les mains. Le prix est raisonnable, mais il y a deux autres jeux PS3 qui m'intéressent. Et je les trouve aussi. Après m'être dit qu'il me fallait faire un choix, je décide de les prendre tous les trois, avant de partir à la recherche du second jeu Persona 2.

    Que je ne trouve pas.

    Mon amie choisit un jeu elle aussi, et nous faisons le tour des consoles d'occasion. Les prix ne sont vraiment pas attractifs, et nous décidons de nous arrêter là et de régler nos achats. J'en ai pour moins de 50€ au total, pour trois jeux qui en valent 40 pour l'un et 50 pour les deux autres en neuf, je m'en sors plutôt bien.

    Pour finir la journée, nous sommes passées au combini acheter à manger. J'ai pris un Katsukare donburi (un bol de riz surplombé de porc frit et recouvert de curry), une briquette de thé à la pomme et une gelée au raisin, et mon amies et moi avons regagné nos chambres. ... Le temps qu'elle aille chercher son linge sale et que chauffent nos repas au micro-ondes.

    Gelée

    Ma gelée au raisin. Il y a de vrais raisins dans le fond.

    Et puis, nous sommes montés au septième étage, sur la terrasse. S'y trouvent la salle commune et quelques machines à laver. Pendant que tournait le linge de mon amie, nous avons dîné, au clair de lune, tout en s'interrogeant sur ce que pouvait bien être ce truc, là :

    Whatisit

    On a eu la réponse le lendemain.

    On a longuement discuté, et puis, vers 23h30, chacun a rejoint sa chambre pour aller dormir.

     

     


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