En ce samedi matin, j'opte pour aller me perdre.

Oui, encore.

J'ai cherché une liste de choses à faire, et l'une d'entre elle parle d'un sanctuaire, soi disant du côté de dobutsuen-mae. Je m'y rends donc, via la ligne Midosuji. Je me promène un peu dans les parages, évite le zoo parce que...

...

...Parce que le temple près du Zoo c'est le Shitennoji.

Je me sens stupide, m'auto-désespère, et décide d'aller me promener dans les parages, mais de l'autre côté. Il y a des tas de galeries couvertes, et j'opte pour les suivre, et tourner par-ci, par-là. Je me retrouve dans un drôle de quartier résidentiel, avec des appartements minuscules, au niveau de la rue, les noms de famille écrits en kanji sur des enseignes, et en hiragana sur la façade.

En me rendant compte de ce détail, qui me fait comprendre que, non, ce ne sont pas des échoppes, je blanchis, et me mets à marcher de manière beaucoup plus mécanique, et garde le regard droit devant, j'ai l'impression de violer l'intimité des gens si je regarde sur les côtés.

Je me dis que je vais essayer de retrouver mon chemin vers le métro, mais me perds encore plus dans le quartier. Jusqu'à ce que je voie une voie de train surélevée.

Elle passe par-dessus la route, et je m'en approche. Je peux voir le logo des métros et trains, de loin, me dirige vers ce qui doit être ce que je recherche. Mais je me rends compte que la station porte le nom de... "Higa no Chaya". Je ne suis pas du tout où j'étais, et je ne sais pas du tout où se trouve cette station.

Mais comme d'habitude, je hausse les épaules et m'y engage. Il n'y a qu'une ligne, et son terminus est à Namba, parfait. J'ai assez d'argent sur ma carte Icoca pour me le permettre peu importe la distance, alors soit.

Lorsque je rejoins Namba, je décide de me rendre encore à Amemura, pour m'y perdre pour de vrai, cette fois. J'achète d'ailleurs un CD pour ma meilleure amie, et un CD du fanclub de mon groupe préféré, séparé depuis 2011. Les lieux sont intéressants, et pas trop compliqués à repérer.

Je ne sais plus trop ce que j'ai fait ensuite, je crois que je suis retourné vers Shinsaibashi, avant de rentrer, attendre mon amie. Après être sortis au 7/11, nous allons dans la salle commune, et jouons toute la soirée à Project Diva f.

BONNE FÊTE A MA MAMAN !

Et bonne fête à toutes les mamans du monde, même si nous on le fête en retard par rapport au reste du monde.

(D'autres articles sont en préparation, ils sont seulement au stade de brouillon)

Lundi, nous nous sommes levés assez tôt en se disant qu'on irait faire du shopping au matin, parcourir la Shinsaibashi-suji et acheter plein de trucs.

Sauf que. En fait.

Y'a rien d'ouvert avant 11h.

Parce que tout simplement, les gens travaillent, alors ça n'ouvre pas trop tôt.

Du coup, nous décidons de partir vers DenDen Town, et longeons la rue, tout en entrant dans les quelques boutiques ouvertes pour faire deux ou trois achats, jusqu'à la fameuse tour du Tsutenkaku.

Elle mesure une centaine de mètres, et est en partie une gigantesque pub pour la marque Glico, celle qui vend les fameux Pocky (ou Mikado en France). On y trouve aussi le fameux Billiken, un bouddha dont la devise est "Things as they ought to be", les choses telles qu'elles doivent être.

On peut y tirer un Omikuji, une sorte de prédiction, pour 200yen. On fait tourner une boule dans une sorte de roulette russe (celle du jeu de carte, pas l'autre), et on prend un Omikuji dans l'emplacement du nombre indiqué par la boule.

Certaines sont bonnes, d'autres moins, d'autres encore très bonnes ("Special Lucky", c'est ce qu'a eu mon amie) et puis...

Comme d'habitude, ne pas vous tordre le cou, tout ça

Il y a la Golden Special Lucky. Je la traduirais un peu plus tard (il faut que je la récupère, c'est mon amie qui l'a gardée...), mais ce n'est que du bon, du très très bon.

Bon, encore une fois on peut profiter du panorama, qui donne sur toute la ville. TOUTE la ville. Nous prenons quelques photos, jetons un oeil aux petites figurines dans les vitrines, puis redescendons petit à petit.

Les figurines en vitrine

Après cela, nous avons marché jusqu'à Shinsaibashi, pour faire un peu les boutiques - et l'autre book-off. J'ai repéré la console que j'avais l'intention d'acheter, et fatigué, ne reconnais pas les kanji des objets qui ne sont pas compris avec la console. Nous faisons un peu de lèche-vitrine, de shopping aussi, peut-être - je ne me souviens plus trop - puis, épuisés, après un petit tour dans une salle d'arcade où nous jouons un peu à Project Diva, décidons de nous poser à la Lemon House un moment. Nous nous donnons rendez-vous, car un événement a lieu ce soir :

Nous sommes invités (du moins, elle est invitée avec un +1, et je suis le +1) à un concert de l'Orchestre Philharmonique du Kansai, grâce à l'institut où travaille mon amie. Elle me présente quelques-uns de ses collègues, tous sont plus âgés que nous, mais très sympas. 

Le concert est superbe, les musiques plutôt rapides, et certains des musiciens retiennent l'attention ; nous en sortons ravis, et... Beaucoup plus tôt que ce que nous pensions. Alors en chemin, nous passons acheter à manger au conbini, puis finissons encore une fois la soirée à discuter sur la terrasse, pendant que je lave mon linge.

 PS : La rédaction s'excuse pour les jeux de mots nuls mais ne peut s'en empêcher

Je suis bien arrivé dans mon logement, en bonne santé et sans souci ! Je prépare un article plus long pour plus tard, mais là j'ai des achats urgents à faire. A toute !

Eh bien... Oui et non, c'est tout et ce n'est pas tout. Le temps passe, file, même, et il reste à peine plus d'une semaine avant le départ. Je commence tout doucement à préparer ma valise, avec des produits d'hygiène basiques, mais il m'est impossible de faire plus pour le moment.

J'envoie quelques derniers mails, notemment pour mettre ma carte bancaire en déplacement, une opération nécessaire pour pouvoir retirer de l'argent et payer dans les commerces sur place. Je pense m'en servir plus pour retirer de l'argent que régler, mais c'est un choix personnel.

Je termine un jeu que j'ai promis de prêter à une amie pendant mon absence, je revois les bases de la langue, je profite un maximum de mes amis...

Et je travaille, aussi, beaucoup, saisis la moindre opportunité d'un horaire supplémentaire. Pas que mon travail me plaise tant que ça, mais le moindre supplément pécunier est le bienvenu pour ce voyage, s'il peut me permettre de me déplacer un peu plus dans le kansai.

Il n'y a pas grand-chose à raconter de plus, je vis ma vie tranquillement pour le moment. Le temps restant avant le départ ne m'aidant pas à prendre conscience des choses, je ne paniquerais probablement que la semaine prochaine.