• Ah, mes murs à...

    Vendredi j'ai décidé de... Marcher. Par automatisme, je me suis dirigé vers les suji (les galeries couvertes), en me disant "si je ne trouve pas de conbini, je laisse tomber et j'abandonne et je craque pour un Lotteria ou un mcdo." (Oui, j'en étais à ce point-là.)

    Par chance, au bout d'un bon moment, j'ai fini par arriver jusqu'à un Family Mart, où j'ai pris un repas chaud et une bouteille d'eau, avant de retourner vers mon but (que j'avais déjà croisé plusieurs fois) : le Starbucks.

    Pourquoi le Starbucks ?

    Pour pouvoir m'y poser avec mon ordinateur et vérifier mes comptes. Avec le souci de retrait d'argent de la veille, j'étais bien trop inquiet de savoir où avait pu finir l'argent que j'aurais du pouvoir retirer...

    Je commande donc mon Maccha latte au lait de soja ("Ouhlala, quelle délicatesse !" Non, je ne digère simplement pas le lait animal), et m'installe. Et là.

    Je. Galère.

    Il faut un compte pour pouvoir se connecter, mais il n'y a rien pour en créer. Je me tourne vers les autres options proposées : les réseaux sociaux.

    J'en teste un, l'accès m'est refusé sous un prétexte vaseux. (Que je ne comprends pas et ne peux traduire puisque je ne suis pas connecté). J'en teste un autre... Bingo !

    Direction le site de ma banque.

    Je regarde mes comptes, et.

    Tout.

    Va.

    Bien.

    Alors pourquoi ne puis-je pas retirer ?

    J'en profite pour discuter avec mon amie, qui effectue la même opération depuis le lieu de son stage (elle est en pause déjeuner). Pour elle aussi, tout va bien, et d'ailleurs, nous sommes censés pouvoir retirer plus par jour que ce que nous avions retiré en une semaine. Alors pourquoi les machines nous refusaient-elles toutes ?

    La réponse, on ne l'aura jamais, même aujourd'hui je ne sais pas pourquoi je ne peux pas retirer plus de 50 000yen (372€ la semaine précédente, 369 celle-là)/semaine malgré ce que me dit mon forfait.

    Tant pis.

    Je termine ma boisson, et me rends au book-off le plus proche. Je n'achète rien, il me semble. De toute façon je préfère éviter de trop dépenser.

    A la place, je me rend à la boutique Pure Sound. Je refais un tour, vois quelques trucs intéressants mais ne prends toujours rien. Après quoi, je décide de chercher une autre boutique dont on m'a parlé et qui serait "juste en face" : le Zeal Link.

    Je prends un peu d'audace et d'espoir, et me dirige vers le sous-sol du bâtiment d'en face. Rien. Sinon un plan. Relativement clair (comme tous les plans dans ce pays), mais qui indique où se trouve la boutique que je cherche - c'est tout ce qu'il me faut. Je m'y rends, et... Vois un énorme paravent gris. Une partie de la salle est cachée, et des gens parlent dans un micro. Je suis tombé en plein instore event. C'est une pratique courante, où un groupe vient échanger avec ses fans pour faire la promotion de son nouveau CD.

    Je ne connais pas le nom du groupe, mais reste un moment pour écouter ce qui se dit. Je fouille parmi les CDs, vois les albums de mes groupes préférés, au prix du neuf. Trop cher à mon goût. J'en profite pour jeter un oeil de l'autre côté du paravent, et découvrir le nom du groupe (et un monsieur aux cheveux d'un violent superbe). Fort de cette découvert, je sors du magasin et fais le tour de la galerie. Au passage, je remarque qu'un tableau liste les instore du mois.

    J'ai loupé plusieurs de mes groupes préférés, la plupart étant passés avant mon arrivée au Japon. Tant pis.

    Je me tourne vers les magasins autour. Les vêtements son magnifique, mais un seul coûte 10 000yen (72,52€). Il est hors de question que j'achète quoique ce soit, mais je fais tout de même le tour. En sortant, je pense aller me perdre dans le quartier, mais change d'avis et retourne me promener dans Shinsaibashi, où je trouve un ou deux jeux que je cherchais. 

    Après cette petite aventure, je rentre à la guest house, complètement épuisé par la chaleur. Arrivé, je remarque un message de mon amie :

    "Bon, je rentre et on va chercher ma PS3 ?"

    Je comprends alors qu'elle a pu retirer de l'argent. Tant mieux, ça veut dire que le souci est réglé... J'essairais plus tard, moi aussi !

    Nous repartons donc vers le book-off qui nous intéresse, pour aller chercher la fameuse console. Au passage, nous craquons et nous rendons au Lotteria, un fast-food du coin. Il faut que je goûte le fameux Teriyaki burger, si célèbre dans l'archipel.

    Ce n'est pas mauvais du tout, bien qu'un peu petit, mais mon plus gros regret aura été d'avoir fait la bêtise de prendre un Ice Tea avec.

    J'en ai déjà parlé, mais l'Ice Tea, au Japon, même celui de la célèbre marque L., est très peu, voire pas du tout sucré. En l'occurrence, c'était "pas du tout". Et moi, m'attendant bêtement à l'Ice Tea du fast-food où je travaille, j'ai failli le recracher. Sur le coup, c'était inattendu, bien que logique dans ce pays. Je le finirais tout de même, mais j'aurais préféré quelque chose de sucré...

    Nous décidons ensuite de nous rendre au karaoke, afin d'évacuer la frustration de la veile. Mais arrivé dans la salle privée... La TV ne fonctionne pas. Je me dépêche d'aller chercher quelqu'un, et la personne nous arrange rapidement le problème. Mais cette fois, même en connaissant le système, nous galérons avec la machine. Mais nous finissons par évacuer la frustration, et chantons pendant toute l'heure, pour finir avec la fameuse Pegasus Fantasy.

    Après ça, nous rentrons faire une lessive sur la terrasse, avant d'aller nous coucher.

     

     


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  • Commentaires

    1
    Crystal
    Vendredi 5 Juin 2015 à 21:53

    Nous, niveau fastfood, on n'a fait que des McDo (celui d'Amemura > tous les autres qu'on a faits au Japon, btw *oui cette info ne sert à rien, je sais*) et ils avaient en burger limité du moment le Gold Massala, burger à l'indienne.

    Il était trop bon T^T

    Le McTeriyaki, aussi, d'ailleurs, mais il fallait avoir 50 serviettes pour s'en sortir à peu près potablement tellement il dégoulinait de sauce. On a appris la leçon à notre premier :'D

     

    Et niveau boisson, ma déception aura été le Fanta Raisin. Qui paraît super chimique à boire et donc décevant alors qu'au final (je l'ai appris bien plus tard), c'est juste leur variété de raisin qui goûte comme du chimique, de base. Donc le goût est normal pour des japonais.

    La tristesse :(

    2
    Samedi 6 Juin 2015 à 05:38

    Oh mon dieu oui, la sauce Teriyaki qui dégouline de partout et leurs toutes petites serviettes (au Lotteria en tout cas, je sais plus pour celles du Mcdo), c'était à en facepalmer...

    J'ai pas encore osé tester le Fanta Raisin, mais en bon fana de raisin je vais probablement finir par craquer... Les goûts "chimiques" me gènent pas plus que ça parce que je suis une bouche à sucre, donc c'est à tester

    3
    Crystal
    Samedi 6 Juin 2015 à 12:30

    En fait, pour nous européens, ça donne pas vraiment l'impression que c'est censé être du raisin (alors que pour eux, totalement) donc ça donne un goût très inattendu, je trouve o.o

    Après, peut-être que si j'en avais bu plus (et avais été au courant pour cette histoire de variété de raisin à l'époque XD) j'aurais pu m'habituer au goût, je sais pas :o

    Mais ça reste parmi les produits japonais "à tester" pour satisfaire la curiosité :p

    4
    Jade
    Samedi 6 Juin 2015 à 13:43

    En fait, Melon Soda > Fanta Raisin.
    (Mais ça a autant le gout de raisin que le melon soda goute le melon)

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